Confiance en soi : identifiez vos atouts pour libérer votre potentiel

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Alimentée par divers facteurs, la confiance en soi se construit au fil de nos expériences. Et elle peut s’altérer ! Un exemple : en s’estimant « nul », on remet en cause ce que l’on est et non ce que l’on a fait. Comment devenir artisan de sa propre confiance et apprendre à l’utiliser en situation professionnelle ? CSP DOCENDI  vous propose d’ouvrir un à un les cadenas qui verrouillent votre potentiel.

 

1ER CADENAS : DÉCOUVRIR SES ZONES DE CONFORT ET D’INCONFORT POUR ACCÉDER À LA CONFIANCE EN SOI

À titre personnel ou professionnellement, la confiance en soi constitue un atout majeur. Comme l’indique Olivia Balloffet, formatrice CSP DOCENDI [1] en efficacité professionnelle et développement personnel, « la confiance en soi consiste à connaître ses forces et ses limites, ses compétences et ses axes d’amélioration, pour oser agir – sauf si cela présente un danger ». Car se faire confiance ne signifie pas se lancer quel que soit le contexte ! Dès que nous devons effectuer une tâche, nous évaluons notre capacité à la mener.

  • Si nous savons faire (capacités éprouvées), nous l’accomplissons.

Nous sommes alors en zone de confort.

  • Si nous pensons pouvoir faire, nous nous lançons.

Nous allons évoluer en zone de risque ou d’inconfort.

  • Si nous nous estimons incapables de faire, nous renonçons.

Nous avons identifié une zone de danger. Pour prendre un risque même très limité, il faut disposer d’un minimum de confiance en soi. Lorsque certains paramètres nous échappent, deux alternatives se présentent : envisager que cela va fonctionner, ou non. Une projection positive de l’avenir autorise alors la confiance. Problème : la peur nous empêche de procéder à une évaluation correcte de la situation (rapport avantages / inconvénients) tout en brouillant la perception de nos capacités !

  • Nous avons l’impression d’être en zone de danger dès que nous devons faire quelque chose de nouveau.
  • Nous omettons de nous poser la question essentielle : comment faire face ?

Pour surmonter sa peur, il convient d’abord de la nommer. Une fois le blocage identifié, il devient plus facile de déterminer les ressources à mobiliser pour agir et d’exprimer ses besoins (davantage d’explications, de soutien, de temps, etc.). La peur diminue de ce fait.  

 

2E CADENAS : APPRENDRE À VALORISER SES ATOUTS

À ce stade, il est important d’évoquer l’estime de soi, qui correspond « à l’appréciation que l’on a de soi-même, à la valeur que l’on s’accorde ». Sachant que l’estime de soi se construit durant l’enfance, l’amour et la sécurité alors prodigués en étant le terreau. Si la confiance en soi découle de l’estime de soi, elle évolue au fil de nos parcours et peut se développer à n’importe quel âge. Encore faut-il savoir comment procéder. Cela passe par une bonne connaissance de soi afin d’être conscient :

Il s’agit ensuite de bien distinguer ce que nous faisons de ce que nous sommes. Ne pas avoir accompli une tâche ne signifie pas que l’on est « mauvais » ! Les signes de reconnaissance négatifs portant sur l’être sont à proscrire. À l’inverse, il est indispensable de formuler régulièrement, à l’égard de soi-même ou de ses collaborateurs, des signes de reconnaissance positifs relatifs à des comportements. Exemple : après la prise de parole en public d’un collaborateur, son manager valide sa gestuelle et son point de regard, bien placé sur tout l’auditoire. Le collaborateur pourra ainsi reproduire ce qui lui a permis d’effectuer une bonne prestation. Son manager lui offre un appui, et une source de motivation. Savoir valoriser ses succès s’avère également déterminant pour progresser. « Nous avons parfois tendance à dévaloriser nos réussites en minorant notre mérite. Or il ne faut pas confondre fierté et prétention, souligne Olivia Balloffet. » La prétention consiste à revendiquer sa valeur en dénigrant celle des autres. Cela n’a rien à avoir avec le fait d’exprimer sa fierté d’avoir réalisé une tâche avec succès. Plusieurs questions clés [3] permettent de modéliser sa réussite.

  • Quel comportement l’a permise ?
  • Quelles compétences a-t-on mises en œuvre ?
  • Qu’est-ce qui a été important pour soi ? Quelle croyance aidante a soutenu l’effort fourni ?

On interroge alors ses valeurs et sa motivation.

  • Comment se définit-on soi-même ?

On touche là à l’identité et à ses qualités fondamentales. Cette valorisation a un effet libérateur lorsqu’elle est partagée : on entraîne les autres à se dire qu’ils peuvent eux aussi réussir. Il existe d’autres vecteurs de confiance en soi. « Se souvenir de personnes ressources nous ayant témoigné des signes de reconnaissance positifs par exemple, ou revivre ses moments de réussite comme le font les sportifs dans le cadre du coaching mental. »

 

3E CADENAS : ACTIVER UNE NOUVELLE DIMENSION DE LA CONFIANCE EN S’OUVRANT AU MONDE DE L’AUTRE

Face à l’inconnu ou en situation délicate, l’être humain développe des attitudes de défense. Elles se manifestent :

  • Par des comportements d’évitement – qui traduisent une vision du monde où les espèces ayant survécu sont celles ayant su se protéger ;
  • Via des comportements d’attaque – dans une vision compétitive de l’existence ;
  • Par des comportements de dissimulation – où il s’agit de « gagner la partie » in fine.

Ces trois types de comportements ne permettent ni le respect, ni la confiance en l’autre. À l’inverse, disposer d’un capital de confiance en soi aide à s’ouvrir aux intentions de l’autre, à ses émotions et à ses motivations. Notre vision du monde se fait alors coopérative et nos comportements s’inscrivent :

  • Dans le respect mutuel ;
  • Dans la confiance accordée à l’autre a priori ;
  • Dans l’affirmation positive de soi.

Reposant sur une communication basée sur les faits, cette configuration permet l’expression de désaccords. Nous avons confiance dans notre capacité à trouver une solution, en évitant notamment de rendre l’autre responsable de ce que nous ressentons.  

 

4E CADENAS : CAPITALISER SUR LA CONFIANCE EN SOI POUR S’ÉPANOUIR PROFESSIONNELLEMENT

Un ancrage s’avère nécessaire afin d’éviter que la confiance en soi nouvellement acquise ne s’amenuise au fil des situations déstabilisantes rencontrées. Olivia Balloffet propose la stratégie de renforcement suivante :

  • Procéder par petits pas en se fixant des objectifs atteignables et motivants ;
  • Se donner les moyens d’apprendre de nouvelles choses pour continuer à développer ses capacités ;
  • Accepter ses limites car il est impossible d’exceller à tous égards.

Lorsqu’on se fixe des objectifs, il est important de les formuler clairement, de façon affirmative et positive pour soi. Ils doivent être mesurables afin de pouvoir vérifier s’ils ont été atteints ou non. Cette stratégie s’adresse aussi bien aux collaborateurs qu’aux managers avec leurs équipes, moyennant quelques adaptations. Quelle que soit la fonction que l’on occupe dans l’entreprise, « il n’est point de vent favorable au marin qui n’a pas de port ». La confiance en situation professionnelle implique de se reconnaître des capacités à agir, de construire une vision positive de l’autre et de « miser » sur la relation, pour s’affirmer dans le respect.   Certaines postures managériales, certaines attitudes spécifiques, permettent de développer la confiance en soi. C’est le cas de la culture du feedback, de la reconnaissance de ses propres compétences ou de celles de ses collaborateurs, du refus des critiques portant sur l’être et non sur le faire. Un conseil : n’hésitez pas à explorer largement ces trois soft skills indissociables – estime de soi, confiance en soi, affirmation de soi ! Les bénéfices à en attendre sont puissants, du point de vue individuel et dans une perspective collective.  

[1] Olivia Balloffet a contribué à l’élaboration des formations CSP DOCENDI Estime de soi, Confiance en soi, Image de soi, charisme et impact. Certifiée en PNL (programmation neurolinguistique), elle a étudié le charisme avec Robert Dilts et a également travaillé avec Christiane Larabi sur l’estime de soi, la confiance en soi et l’affirmation de soi à destination des enfants et adolescents. Olivia Balloffet est par ailleurs certifiée sur Success Insights et en Process Com.
[2] Les collaborateurs identifient aisément leurs hard skills mais ils ont souvent du mal à définir les soft skills dont ils disposent.
[3] Ces questions clés sont issues des niveaux logiques de Robert Dilts.

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